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7 février 2007

L'ABSENCE LE DEUIL ET L'IMPOSSIBLE SILENCE

(mettre la musique avant, ca fait plus chialer, et c'est le but)

07 février 1973,

A 7 heures du matin, au creux de cette cuisine ou je rinçais de façon mécanique le bol de mon adoslescence naissante, face au bahut en formica et sous le néon blaffard de ces cuisines standardisés, j'appris de façon anodine le départ de mon père au bout de 44 ans de vie et six mois de souffrance.

De cette cuisine banale somme toute, je garde le souvenir à jamais gravé de la bascule de ma vie, qu'ais je compris à l'époque de la mort et de l'absence, guère.

Qu'avait il donc à fuir pour nous quitter ainsi, quel était cet ennui qui l'emmenait plus loin, ces odeurs d'orient, de soleil de campagne, ces guerres infinies qui lui forgeaient sa vie.

Que nous a t'il légué de cette force simple, de ce gout de la lutte, de voir mourir enfin, des hommes à bout de bras de combats incertains.

34 ans ont passé depuis ce jour maudit ou la vie est partie, que reste t'il de lui dans nos vies anodines, dans nos combats malins qui se jouent de la vie

Que m'a t'il donné dans cette main tendue trois jours avant la fin, de ce regard perdu,

de ses doigts a jamais tremblotant dans les miens, de cet homme magnifique pétri de solitude qui te marque jusqu'à la fin.

Ces quelques mots posés sur un homme adoré que je n'ai peu connu et dont l'absence finement s'est gravée dans ma vie au fur et à mesure que les blessures m'ennuyaient.

Demain sera une date loin de tous, loin de rien, je ferais le silence pour m'approcher enfin de ce gout illusoire de penser être le sien, de passer ma journée avec lui ....... UN FESTIN

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