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Gagner sa vie ça coûte cher
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19 mars 2007

AUTO ? ? ? ? ? ?

La journée d’hier m’avait harassé plus que mon être et mon corps réuni en un assemblage élégant ne pouvait le permettre.

Je décidais donc d’un jour de repos et en profitais pour satisfaire à la curiosité maladive et insistante de la gente féminine en concoctant un portrait le plus précis possible de ce labyrinthe humain, de ce cerveau à deux lobes, de ce paradoxe vibrant, de cet être attachant que nul ne peut cerner, et qui fait pérorer avec un talent discret mais néanmoins incontournable, cette humble personne se cachant avec délice et malice derrière un pseudo jazzifiant, étalant par là même une culture musicale de bon aloi en ces temps incertains ou la valse à trois temps dort en des tiroirs, et ou le rap, discours d’ados en couleurs et boutons issus de banlieues tristes comme peut l’être le matin le ramassage scolaire au front de nos cités, déverse sur les ondes assassines de nos oreilles souillées, des rythmes imbéciles à paroles assorties qui collent à vos chaussures comme un mauvais chewing gum perdu sur le pavé de nos rues encrassées par le passant distrait qui se libère ainsi le temps d’une seconde d'un mastiquage bovin.

Se décrire sans flagorneries excessives est périlleux en ces terres narcissiques ou le moi est une donnée essentielle, première, sans appel et sans recul.

Qui d’autre ne me connaît mieux à part les quelques rares amis qui se diluent au long de ces années et de ces parcours qui en fatiguent plus d’un et qui observent sur le bord, les envolées lyriques d’un curieux phénomène qui se rue sur la plume comme d’autre au stade le dimanche afin de contempler le désastre bruyant de rustres ambulants qui courent à perdre haleine derrière une boule capricieuse à formes différentes et qui s’immiscent en nos vies entre deux élections distributrices de rêves et de rancoeurs amnésiques.

Je divague un brin, mais c’est l’art de ma plume de commencer un sens sans savoir ou il va, et de laisser les mots remplir les casiers afin qu’au bout de quelques lignes, le lecteur endormi se réveille, et se dise, mais qu’a-t-il voulu donc dire cet Emile ternaire qui dévale les phrases et déroule son propos sans vraiment de constance.

Il pouvait remercier ses parents de l’avoir doté dés la naissance d’un physique agréable et bien proportionné, d’une taille qui ne le gène en rien mais qui lui permettait de toiser ses collaborateurs (trices) sans avoir à s’équiper de chaussures factices qui cachaient en leur semelles les quelques centimètres qui font d’un homme arrondi un homme élégant.

La finesse de ces mots allait bien avec la finesse de ce corps durci par le sport plus que de raison, il était mince mais musculeux avec un paillasson pectoral de bonne tenue.

Les tissus de bonne facture qu’il arborait montrait à l’évidence un sens du détail et une aversion pour la vulgarité fut elle involontaire de la part des pressés qui ondulent sur les quais de ces gares de nulle part ou des trains inconnus s’arrêtent et chargent enfin ces petits bouts de vie et les mènent en des lieux ou le bruit des machines couvrent celui des rancoeurs et des manquements fort nombreux qui jonchent le carrelage jointé de ces ersatz.

D’une enfance fort choyée bien que loin des nantis, il se fit une raison pour aller côtoyer là haut sur la colline des voisins de paliers qui ordonnent les chiffres comme d’autres les mots.

Il commença donc à grimper doucement les mains et la tête dans le guidon, ah les heures passées au bras de stratégie fumante comme un feu de bois un après midi d’automne pluvieux au seuil d’une clairière humide……………………………….

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