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8 février 2007

METAPHORE ALIMENTAIRE A L'USAGE DES RUSTRES ET DES ELEGANTS( de toilette fermé à clé)

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J’avais fait un texte qui avait mis mon lectorat dans un tracas et une retenue indicible, je me devais au lendemain de ce jour symbolique pour moi et les miens de retrouver cette ardeur qui faisait le succès (d’estime de mon humble blog, 40 visites jours dont les trois quart de ma famille et le dernier tiers de mes fidèles amis)

Par quel biais attaquer après une telle décharge affective, par quel mot fallait’ il que je commence mes digressions sans retenue ?

La métaphore culinaire à l’usage des rustres et des bien portants me semblait un angle d’attaque honorable avant de repartir plus avant dans ma poésie autobionarcissographique.

Je commencerais mon petit lexique par quelques mots simples et compliquerais le dico au fur et à mesure des insultes et des tonnes de poubelles que l’on va déverser sur mon modeste apport à la sphère bloggeuse.

La moule, la morue, Le thon, la raie, la courge, CINQ mots.

Autant d’ingrédients nécessaires à la réussite d’un met, mais aussi autant d’ingrédients indispensables pour la désintégration d’un couple.

La moule, quelle jolie métaphore que voilà, seul le silence et les yeux fermés peuvent témoigner de l’émotion de ce met dans la bouche d’un rustre élégant.

En effet ce mot simple à énoncer prête à se gausser de façon ridicule à son évocation, il en est des fraiches qui se consomment au bord de l’eau et des cuisinées que le petit vin blanc aide à faire passer.

La morue et le thon ont une filiation directe, on commence par l’une et quelques années kilos après, par une mutation que seul le CNRS connaît, tu te retrouves avec l’autre dans son lit. Le thon est une morue transgénique.

Pourquoi grossir, me direz-vous ? Oui pourquoi ! ! ! ! !

Tu t’endors un soir sous la couette avec ta morue et tu te retrouves quelques matins plus loin dans un aquarium avec un poisson exotique qui frise le quintal et accessoirement sous les bras, à croire que la pilosité va de pair avec la tendance adipocitaire d’une partie non négligeable de la gente féminine qui s’oint de crème et se tartine le derme à des fins doucereuses mais qui oublient en passant que le visuel pour un pierrefeu est un sens inique et fondateur dans sa quête éperdue vers la félicité d’un sommier partagé.

Tu te réveilles donc un matin avec un morceau de bravoure  et l’orque qui se pavane à coté a des reflets bleutés.

Toi tu n’as pas pensé au tuba et aux palmes, bon le tuba tu peux toujours faire illusion mais les palmes ??  Ta spécialité c’est plutôt les rames et question pompe Eram( ok facile mais c’est 23 h 20 et vous autres , êtes déjà en train de rêver à de douces nymphes qui sentent le soleil pendant qu’a coté un quadrimoteur a attaquer son vol de nuit sans escale, record de la plus belle et grande parenthèse de ce blog)

Je disais donc qu’en chaque homme sommeille un pêcheur et un Jacques Maillol, le grand bleu, on en a tous rêver, sauf que dix ans plus tard c’est plus le grand bleu, c’est le trou noir, l’amnésie de la sensation, le non sens au saut du lit, la fuite en allant, le désespoir couettalle, l’alcool te sert de paires de lunettes afin de que ta vision te ramène vers ce poisson adipeux et que le désir réchauffé par une alcoolémie fatale, te fasse te retourner  sur ce matelas maudit, ou traine alanguie, échouée devrais je dire, l’objet de tes tourments qui te sert de compagne.

Thon parcours, tu l'as commençais jeune, à la ligne, et tu le finis très vite à la pêche au gros, enfin plutôt aux grosses.

La raie, quand à elle, tu la devines au début les premières années, par la suite c’est l’arrêt et l’opération commando, il te faut quelques accessoires de spéléo pour arriver à trouver l’entrée de la grotte.

La symétrie n’y changera rien, la surcharge est équilibrée et répartie de façon homogène comme le chargement d’un porte container en pleine mer de chine.

Reste la courge, là on remonte au niveau qui se situe entre les deux boucles d’oreilles, ils en font maintenant des silencieuses (des courges et des boucles d’oreilles)

Je ne m'étendrais pas sur la distance abyssal qui séparent les deux accessoires bruyants et sur ce vide silencieux ( rarement) qui sied à ce bocal recouvert d'un effort capillaire pathétique qui masque mal cependant l'échos qui résonne à chaque fois que la bouche s'ouvre pour laisser s'échapper une phrase souvent vide de sens mais rarement vide de contresens et de lieux communs factuelles et redondants .( si avec ça je me choppe pas une pétition, je suis le plus fort)

Voilà pour ce soir, demain je continuerais de visiter mon supermarché linguistique, comprenez bien gentes dames que mon propos n’est en rien mysogine, ni anti sexe faible, mais que j’attends de vous le meilleur pour trouver dans ce même supermarché des mots et usages déviants des métaphores charcutières à l'usage des rustres élégants que nous croyons être ...............

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